Test

[ Test ] Persona Q : Shadow of the Labyrinth / Nintendo 3DS

PQ-Splash-1440x564_cHey bande de poneys, voici un RPG tout droit sorti de chez Atlus. Certes, cet éditeur est principalement connu au Japon et seule une poignée de joueurs passionnés en sont particulièrement fans en France. Pour cause, on a affaire à un éditeur de RPG typique de l’achipel nipon, le Dungeon-RPG. Qui plus est avec l’univers de Persona ! Alors verdict ?

Scénario :

Bon, on touche du doigt le pilier du jeu, la narration. On va essayer de faire court, on se retrouve parachuté dans une réplique d’un lycée, piégé dans une dimension parallèle aux commandes d’une équipe regroupant les personnages de Persona 3 et 4. Cependant, un choix s’offre à vous au début de l’aventure, choisir les personnages du 3 ou du 4. Attention, un petit conseil, prenez ceux du 4 pour bénéficier d’un soigneur rapidement au risque d’être bien déçu. Mais très vite les 2 groupes sont réunis et l’on dispose donc d’un large panel de personnages.
Vous l’aurez compris qui dit beaucoup de personnages dit situations barrées et déjantées. Le rythme du jeu repose sur les différentes interactions entre les protagonistes, chacun possédant sa personnalité et son point de vue ce qui rend l’univers très intéressant car on s’identifie forcement à l’un d’entre eux. Malgré cela, on ne peut pas être objectif car le titre est uniquement disponible en version anglaise, ce qui est un gros point négatif car n’étant pas bilingue, on comprend globalement ce qu’on doit faire mais les subtilités et les explications spécifiques en référence à l’univers nous passent sous le nez. Et oui, va falloir bosser son Anglais 🙁
276416-Persona_Q

Jouabilitée :

Avis plus mitigé car le titre est dans une catégorie spécifique de RPG, le Dungeon-RPG. Ce qui le rend, pour nous français, tel un jeu de niche fait pour les passionnés. On progresse donc à travers des donjons, Non sérieux ? Avec toutes les composantes d’un RPG classique: niveaux, progression, équipements… Il y a donc une certaine redondance dans le gameplay car il consiste surtout à refaire la même chose, c’est un un jeu de farmeur chinois. Dans Personna Q, on se retrouve donc à traverser des donjons qui ne sont sont pas générés aléatoirement mais prédéfinis ce qui rend le jeu mémorisable et donc vicieux. En effet, le soft est difficile car la mort vous attend à chaque tournant. Par exemple, lorsque le jeu introduit les FOE qui sont des boss que l’on peut esquiver car il possède un patern de déplacement défini. On vous préviens bien qu’il ne faut pas combattre sans un groupe bien entrainé et c’est le cas ! 🙂
Hormis la difficulté, le titre se compose de phases d’exploration de donjons en case par case avec, sur le second écran, la carte que l’on construit nous même avec un éditeur de map. Exploration qui est entrecoupée de nombreuses phases de dialogues entre les personnages et de nombreux combats au tour par tour, qui sont très particuliers. En effet, votre groupe, composé de 5 membres, ainsi que le groupe ennemi sont répartis sur une ligne de front et une ligne secondaire. Les ennemis ne peuvent attaquer que la ligne de front, il faut donc veiller à bien avoir ses tanks en 1ère ligne et ses dps en arrière. Tandis que notre ligne de front peut toucher toutes les lignes, seule la seconde ligne est restreinte à la 1ère ligne ennemie sauf si celle-ci est déjà détruite. La stratégie est donc de rigueur et la mort est si vite arrivée. 😀
x720-M5g

Durée de vie :

Et bien c’est un Dungeon-RPG donc pour la durée de vie, c’est plutôt compliqué de l’estimer donc on va se contenter d’une durée de vie colossale, rien que ça. 😉 En effet, de part son genre, le jeu possède une énorme rejouabilité si l’on veux tout compléter que ce soit les coffres de niveau, l’exploration, les salles secrètes, la progression de l’équipe… Que du bonheur pour les amateurs. Enjoy 😉

Bande son :

Plutôt sympathique à première vue et qui se révèle horrible à la longue. C’est un peu comme si on faisait une overdose de chaton et forcement, très vite, on finit par baisser le son suffisamment pour ne plus trop entendre la musique sans pour autant perdre les dialogues. Mais les fans de rythmes endiablés japonais seront conquis, c’est certains !
Voilà un mélange intéressant proposé par le studio Atlus qui ravira les fans de Persona mais qui dans un certains sen restera abordable pour un Dungeon-RPG dû aux cartes non aléatoires. On se retrouve donc avec un jeu qui propose une bonne expérience mais qui est entachée par la barrière de langue anglaise qui est vraiment problématique à la compréhension.

Note : 14/20

Que pensez-vous de l'article ?

Super !
0
Happy
0
Je kiff à mort In Love
0
Mouais... Not Sure
0
C'est nul ! Remboursé ! Silly
0

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Next Article:

0 %