[ Critiques ] Fairy Tails / Pika – Tome 1.
C’est un un peu comme une recette. On prend une poignée de magiciens on les inclut dans une guilde déjantée ou règne le chaos et la démesure la plus totale, on rajoute un peu de nanas aux seins prépondérants un chat bleu et un homme qui se nourrit de feu. On remue et hop ! ça donne un condensé de folie nommé Fairy Tails ! Amusant non ?!
Nous voici ainsi propulsé dans le pays de Fiore, là ou réside une fournée de magiciens plus ou moins expérimentés. Parmi eux, un jeune homme nommé Natsu accompagné de son fidèle chat bleu Happy ( oui déjà c’est psychédélique 😀 ) Mais aussi Lucy une jeune magicienne qui maîtrise à ” demi-merveille ” les clés d’invocations. Ainsi tous trois se retrouvent contraints de se rencontrer lors d’un évènement en ville placé sous le signe d’une rencontre avec le ténébreux ( mais si beau ) Salamander, magicien de renom et ponte du charme sur ces demoiselles. ( On voit déjà le personnage … ) Après de multiples péripéties que je me passerai d’énoncer ( à vous le plaisir de découvrir ) Lucy se retrouve dans une situation peu avantageuse, prisonnière dans un bateau ou les jeunes filles sont courtisées puis transformées en esclaves ( c’est limite la ! ) Hô qui voila ! Le jeune Natsu, après avoir délivré la belle de cette fâcheuse position conclue de lui faire intégrer et découvrir la plus prestigieuse guilde des magiciens, Fairy Tails. ( oui, de nos jours les filles s’émerveillent pour un rien. Hu ! hu ! )
Génial me direz vous ? Et bien oui, ce tome 1 de Fairy Tails envoie du lourd, on est tout de suite propulsé dans un monde imaginaire, accueillant ou on se sent bien. Mais le seul problème, c’est du déjà vu, on prend du vieux on réchauffe et ça fait du neuf. On sent beaucoup trop la patte et l’inspiration de plusieurs mangas dont One Piece. C’est vraiment là le gros souci de construction de Fairy Tails, 🙁 on ne se sent certes pas étranger au style, mais Hiro Mashima n’a rien inventé là et n’a pas cherché à innover. Malgré ça, Fairy Tails ne perd en rien son attrait de manga très stylisée japonais ou les combats et les situations d’extravagance sont l’essence même de la construction narrative. 😈 Tout au long de ce premier tome nous faisons ainsi leur connaissance et suivons avec intérêt leurs diverses péripéties, sans broncher d’un oeil. Le dessin quant à lui relève sérieusement le niveau, on retrouve de trés belles illustrations surtout lors des invocations.
Note : 6/10
Le mot de la fin : J’ai sur-kiffé, tout on long il m’est arrivé à de nombreuses reprises d’éclater de rire à la vue de scènes qui parfois sont assez inattendues. Je suis littéralement tombé amoureux du chaton bleu, Happy qui pour moi est indispensable à la série. Sa bouille de Garfield et ses pouvoirs abracabrantesques me font marrer. Si ça va en gradation et que l’histoire s’enrichit de tome en tome ,alors, je suis partant pour suivre la continuité de leurs aventures.
En réalité, sans vouloir dire de bétises, Hiro Mashima et Eiichiro Oda on pour modèle le même mangaka, ce qui expliquerait leur style graphique proche.
Ha et bien en réalité tout s’explique, merci Jimdraw 😉