[ Critique ] Rex Fabula / DokiDoki – Tome 1.
Vouloir tout maîtriser, tout contrôler sans se plier aux règles n’est peut être pas la solution adéquate dans un univers où rien ne ressemble au monde réel. La mort peut très vite arriver, et les arrangements ne résolvent rien… au contraire ils finissent par tout envenimer et nous conduisent dans un gouffre profond où reculer, est impossible. Welcome to Rex Fabula by Fujiyama Kairi !
C’était une journée comme les autres, une journée rythmé par les querelles lycéennes, les cours, les amours… Bref, rien ne prédisait l’incroyable tourment qu’allait se produire pour Homaré, un jeune garçon, riche, intelligent, d’une famille très haute placé dans la société, propriétaire d’une magnifique demeure avec femme de chambre, soubrette, majordome et j’en passe ! Pourtant cette journée marqua un vrai tournant dans la destiné d’ Homaré, quelques heures après avoir revu pour la première fois son ami d’enfance, celui tomba par hasard dans l’aile gauche du lycée, sur un miroir ancien, couvert de poussière, de toiles d’araignées et de crottes de souris… intrigué par celui-ci et au cours d’un accrochage avec son ami d’enfance qui l’avait suivit jusqu’à cette fameuse pièce, nos deux compères tombèrent alors dans les escaliers, Ikushima blaissé, Homaré décida de remonter chercher de l’aide, seulement, le lycée avait drastiquement changé d’apparence … ils étaient tombés dans un monde parallèle ! Mais Homaré, habitué à tout contrôler voulu s’échapper de ce monde, et mit en danger son ami blessé. Voulant le sauver d’un piège mortel, Homaré pria au régisseur de ce monde de sauver son ami Ikushima et sacrifia sa propre vie. Contre toute attente, le dieu de ce monde décida de sauver Homaré, contre quoi celui-ci devra constamment faire des allé-retour entre le monde réel et ce monde virtuel ou rien n’est sur !
Rex Fabula, ne perd pas de temps, à peine les premières pages tournés, Rex Fabula nous plonge dans l’émotion d’un héros décédé qui se sacrifie pour la vie de son ami. Même si celui-ci réssucite très vite et refait son apparition quelques pages plus loin, on peut tout de même remercier Fujiyama, de nous présenter pour une fois un héros qui est loin, trés loin d’être surpuissant et disposant d’une vie, qui comme la nôtre est régie par la loi de la nature, et qui dépend dans le cas de sa résurrection d’un être surpuissant qu’est Dieu. La suite du manga est assez prenante et les allés retour entre le monde parallèle et le monde réel nous rendent d’autant plus complice avec le héros principal, qu’il ne doit en aucun cas se faire repérer et que seul nous et lui, face au monde entier, savons dans quel pétrin Homaré s’est fourré. La deuxième moitié du livre est nettement plus concentré sur des phases d’action et sur la recherche d’êtres humains perdus dans ce monde. Toute cette histoire est aussi quelques part une compréhension de sois même. Ce monde et plus particulièrement leurs monstres sont entièrement construit sur les peurs des êtres humains qui s’y trouvent, si ils n’ont pas peur, ils pourront survivre, sinon ils mourront… Finalement notre destiné n’est pas si loin, les peurs nous empoisonnent la vie et nous rendent faible, alors que si nous les combattons nous devenons plus fort. Il faut voir dans Rex Fabula deux sens de lecture, le sens classique d’un monde parallèle avec monstres et pouvoir magique et le deuxième expliqué ci-dessus, nettement plus profond et axé philosophie. C’est pour cela et bien d’autres aspects qu’il serait bien trop long d’expliquer que Rex Fabula est une très bonne pioche !
Note : 8/10
Le mot de la fin : J’étais super content que le héros meurt dés le début, c’est pareil quand je regarde un film, je veux que le héros décède c’est pas marrant quand malgré, 6 balles dans le torax le personnage principal survit ^^ Et la je suis comblé, j’ai hâte de découvrir le deuxième tome, en espérant qu’il dépote autant 🙂