Avaler des piles Duracell, possible ?

Entourés d’objets et de jouets électroniques, les enfants sont plus exposés aux risques que jamais. Si on pense souvent aux risques d’électrocution ou aux composants nocifs (phtalates, BPA…), l’ingestion de piles toxiques est peu évoquée. Et pourtant, c’est un véritable problème pour les enfants aujourd’hui ! Pour éviter les risques liés notamment aux piles bouton au lithium, très utilisées dans les jouets, les manettes de jeux vidéo la fameuse marque de piles Duracell s’engage avec des innovations surprenantes… la pile au goût amer !

Les piles boutons, un danger réel pour les enfants

Chaque année en France, on estime à 1 200 le nombre de visites aux urgences dues à l’ingestion de piles bouton par les enfants, selon la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes. Depuis 2016, 3 enfants sont morts en avalant ces piles que l’on trouve souvent dans les jouets électroniques.

Avaler des piles mauvaise idée

Les piles bouton sont les piles les plus dangereuses pour les enfants, car elles ressemblent à des bonbons : rondes, plates, brillantes, les enfants de 0 à 5 ans n’hésitent pas à les mettre à la bouche voire à les avaler. Or, l’ingestion de ces piles représente un réel danger, non seulement parce que les enfants peuvent s’asphyxier, mais aussi parce qu’elles contiennent du lithium, qui peut provoquer des brûlures dans l’estomac, des hémorragies, et même perforer l’œsophage et les voies respiratoires ! Et pourtant, c’est l’un des modèles de piles les plus utilisés dans les jouets : avec l’apparition de jouets électroniques et la miniaturisation des jouets, elles sont aujourd’hui incontournables (on estime que 1 foyer sur 5 achète des piles bouton au lithium au minimum 1 fois par an !).

La pile au goût amer, une innovation de Duracell

Face au danger représenté par les piles bouton au lithium pour les plus petits, la marque de piles électriques Duracell a décidé de commercialiser des piles bouton au goût amer. L’objectif est de provoquer une réaction instinctive chez les enfants qui mettent les piles bouton à la bouche, les obligeant à recracher les piles avant de risquer de les ingérer. Vous l’aurez compris, il est donc aujourd’hui impossible d’avaler des piles Duracell, car le simple contact de la langue vous dégouttera immédiatement !

Avaler des piles, c’est désormais une histoire ancienne

La pile bouton au goût amer est une innovation : aucun fabricant de piles, jusqu’à présent, n’avait eu cette idée. Duracell a donc dû réaliser des tests pour mettre au point cette invention, avant de déposer un brevet. Le goût amer est donné par un sticker imbibé de benzoate de dénatonium, substance totalement inoffensive mais connue pour être la plus amère au monde. Cette substance entre d’ailleurs dans la composition de nombreux produits ménagers (comme les dosettes de lessives), produits de jardinage et shampoings, pour la même raison.
Si Duracell n’a pas encore annoncé étendre cette innovation à toute sa gamme de piles bouton, les 3 références les plus vendues seront modifiées pour intégrer ce goût amer, sans surplus au niveau du prix de commercialisation.

Duracell s’engage pour protéger les enfants

Grâce à cette innovation de Duracell, tout est désormais mis en œuvre pour sécuriser les piles bouton au lithium et prévenir leur ingestion.
En plus de ce goût amer, on retrouve plusieurs niveaux de sécurisation, mis en place par Duracell en 2017. La marque avait ajouté sur l’emballage de ces piles des avertissements du type « Tenir à l’écart des enfants », et l’emballage lui-même est difficile à ouvrir et demande de manier des ciseaux. On retrouve ce même avertissement gravé sur les piles elles-mêmes. En plus de cela, les piles bouton neuves ont en plus un autocollant sur la borne négative, qu’il faudra enlever avant d’insérer la pile dans l’appareil.
Pour que ces actions de prévention aient encore plus de poids, Duracell a également lancé en parallèle une campagne de sensibilisation, le Plan Sécurité Enfant, destinée à la fois au grand public et aux professionnels de la petite enfance.