Kobo Aura H2o, le nec plus ultra des liseuses ? [Test]

Etant un inconditionnel de la premiere heure de la technologie e-ink, je me devais de tester la derniére liseuse en date, la Kobo Aura H2O.
Comprenez que celle-ci, contrairement à ses concurentes et petites soeurs, n’est pas hydrophobe sans pour autant être hydrophile… Mais alors, compatible avec l’eau ou pas ? Verdict

Waterproof, vraiment ?

Ne vous y méprenez pas, l’Aura H2O n’est pas waterproof, mais bien imperméable ! Malgré l’image marketing que souhaite nous vendre la Fnac, celle-ci est bien compatible avec l’eau mais dans une certaine mesure tout de même. En effet, vous pourrez lire vos livres préférés et jubiler devant « 50 nuances de grey », frissoner devant « Mort dur le Nil »ou littéralement s’extasier en lisant « Le charme secret de l’intestin » et ce même dans votre bain.
 La H2O ne craint pas les gouttes, les éclaboussures et même le plongeon. Seulement il vous est litteralement impossible de : LIRE SOUS LA DOUCHE, car comme toutes technologies tactiles, les gouttes projetées à forte pression viennent perturber l’appareil qui commence à s’affoler. La lecture en milieu delicat oui, mais la lecture sous l’eau non.

Soyez minutieux !

En terme de finitions, nous sommes face à un produit haut de gamme avec une apparence finale convaincante. Mais après quelques jours d’utilisation on déchante assez vite. Pour être franc le revêtement aux abords de l’écran est fait en plastique mat recouvert d’une surcouche aux allures de velours. Cette matiére se retrouve très régulièrement sur les clés usb par exemple. 
L’avantage se situe au niveau du toucher, très agréable et offre un confort de lecture proche de la sensation que l’on peut avoir en touchant les feuilles d’un livre physique. L’inconvénient, c’est qu’il est impératif de ne toucher l’appareil qu’en aillant les mains propres ( car toutes tâches de graisses sont absorbés par la matiére) et de ne pas transporter la Aura H2O telle qu’elle dans un sac ou bagage de voyage, car à force de frottements, la matiére commence à s’écorcher et tout l’aspect haut de gamme qu’incarne cette Kobo n’aura aucun sens. L’impression de tenir entre les mains un objet d’occasion se fera alors aussitôt ressentir.

Un encouragement à la lecture

Sur le software, Kobo se conforme à ses concurrents en proposant une navigation similaire à Kindle, mais avec quelques atouts supplémentaires qui agissent sur le système de récompense du cerveau et vous engage ainsi davantage dans la lecture. Cette innovation vous donne accés à un systéme de collection de badges que vous récupérerez une fois certains objectifs atteints. Dès que l’on se prend au jeu, il est alors difficile d’en sortir. Une personne qui n’aime pas lire n’aura guerre d’excuses pour avaler un Celine en entier.

Luminosité intelligente

Étant un deficient visuel notoire, la luminosité joue un rôle important dans l’utilisation de mes devices au quotidien. Avec cette Kobo, il vous est possibe de régler l’intensité lumineuse d’un simple glissement de doigt vers le bas ou le haut, à gauche de votre écran. Ainsi vous pourrez aussi bien lire de jour comme de nuit. La lumiére de la Kobo est une lumiére dite « rasante » qui n’est pas projetée directement vers la rétine mais qui, comme son nom l’indique, rase la couche supérieur du E-Ink pour en eclairer uniquement son contenu. A titre d’exemple, l’écran d’une Gameboy Advance SP utilise la même technologie lumineuse. En cas de probléme vous pouvez toujours supprimer la totalité de la lumière, ce qui ne rendra pas pour autant votre écran noir.
Coté ergonomie, le produit tiens parfaitement en main, la grande taille de l’appareil offre un confort de lecture appréciable et le poids de 198g ne se fait pratiquement pas resentir, même aprés plusieurs heures.
La Kobo Aura H2O a de quoi plaire aux habitués de la lecture sur liseuses mais ne se destine que très peu, de part son prix (169 euros) et son exigence de soin, à un public novice qui voudrait s’essayer au plaisir du dématérialisé.